La Colonie des Sang-Mêlé
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 -> Emiliano de Alvarès, the prince of Asgard

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L'Oracle
L'Oracle
MessageSujet: -> Emiliano de Alvarès, the prince of Asgard   -> Emiliano de Alvarès, the prince of Asgard Icon_minitimeMer 6 Jan - 23:03

Ι
Emiliano de Alvarès
Einherji
MORT À 17 ANS
ᛟᛞᛁᚾ


Son of Odin
"Parmi les faibles, le plus fort est celui qui n'oublie pas sa faiblesse."



Il est mort une rapière à lame triangulaire en argent à la main, seul chose qu'il a pu récupérer de la riche famille de sa mère. Sa garde a été forgé à l'image d'un loup et est gravé de mystérieux symboles.


Asgard's son
Psychologie
Forgé par une éducation dans le respect des valeurs humaines et refroidi par les heures sombre de la guerre de Grenade, Emiliano a développé très tôt un caractère qui reflétait le monde qui l'entoure: une attitude froide, hautaine, méfiante. Cette attitude n'est que le fruit de sa vie humaine, marquée par la guerre et par l'absence de son père. Ayant du assumer sa mère et lui sans aucune aide, il est très débrouillard. Son attrait pour la solitude n'est que le résultat des pertes qu'il a vécu tout au long de sa vie. Au contact des Einherjar de Freyja, sa personnalité évolue quelques peu et il a tendance à moins rejeter les gens, même si il n'est toujours pas un modèle de sociabilité. Ainsi, il se caractérise par la loyauté & la loyauté pour ceux qui parviennent à l'atteindre. Emiliano a tendance à se mettre une pression trop forte sur les épaules, à en attendre trop de lui-même, ce qui l'amène souvent à agir de façon aveugle. Son plus grand défaut est sans doute sa rancune; il ne lâchera jamais ceux qui lui ont fait défaut, peu importe les conséquences. Ce garçon, c'est les deux faces d'une même pièce: à vous de tirer le bon côté.
Capacités
-- Magie:
Au cours de ses 528 ans de vie en tant qu'Einharji de Freya, Emiliano a eu l'occasion d'étendre sa maîtrise au près de la déesse de la Magie. Cette maîtrise des arts mystiques lui permet un usage polyvalent de ses pouvoirs, pouvant les utiliser à des fins défensives (création de sortilèges de protection en tout genre, champ de force), mais aussi à des fins offensives par le maniement de l'énergie mystique sous sa forme pure. Il est également en capacité de manier le Glamour, la force qui régit les 9 mondes de différentes manières; il s'en sert surtout pour des illusions. Sa magie élémentaire n'est également pas à négliger, car il peut s'en servir pour invoquer les éléments de la nature à des fins destructrices. Avant sa perte de mémoire, sa formation au près de Freyja faisait sans doute de lui un des plus puissants magiciens d'Yggdrasil. La perte de ses souvenirs l'obligera donc à repartir de zéro dans la maîtrise et la découverte de ses pouvoirs.-- Autorité Divine: Ce pouvoir est l'héritage de son ascendance royale. Ce pouvoir lui permet de fédérer les personnes autour de lui par le simple usage de sa parole, lui permettant donc de les enrôler au combat pour lui ou à ses côtés. Ce pouvoir permettra, à terme,  au fils d'Odin de devenir un général de guerre très utile sur le terrain lorsque le temps du Ragnarok aura sonné. Il peut également s'en servir d'une manière plus passive, de façon à éviter les conflits ou à manipuler les gens de façon à les amener à faire ce qu'il veut qu'ils fassent. Enfin, lorsque le jeune homme maîtrisera d'avantage ce pouvoir, il sera à même de s'en servir pour empêcher les autres Einherji d'utiliser les leurs.b]--[/b] Résistance aux intrusions psychiques: Le fils d'Odin témoigne d'une résistance naturelle aux intrusions psychiques, lui permettant de résister en seulement quelques efforts aux enjôlements et illusions qu'il pourrait rencontrer lors de son périple à travers les 9 Mondes.


ᛏᚺᛖ ᛗᛁᛏᚺ ᛟᚠ ᛟᛞᛁᚾᛊᛟᚾ

« VERS 1475 - GRENADE, ROYAUME DE GRENADE, MAISON DE ALVARES
La pluie. Ce soir là, c'était le bruit de la pluie qui. était le rythme de la ville de Grenade. Le dernier bastion musulman d'Espagne se faisait ensevelir sous le crachin, tandis que toutes les maisons de la ville avaient fermé leurs portes en attendant que les nuages laissent de nouveau place au soleil. Néanmoins, sur les hauteurs de Grenade, la lumière et les cris en provenance d'un des Alcàzar faisaient contraste avec le silence qui régnait sur la ville. Dans le palais du richissime marchand de Alvarès, l'ambiance était encore plus froide que la tempête qui se déroulait dehors. Les femmes de chambres étaient à la hâte, les mains remplies d'éponges et de seaux, vers la chambre de la fille du marchand. Le père, lui, était trop occupé à crier et à menacer sa fille. Au milieu du. chaos, le miracle de la vie était en train de se produire: Ester de Alvarès était en train de donner naissance à son fils, le futur Emiliano. Pourtant, ce miracle était également la raison de la fureur du père; sa fille était en train de donner naissance à un enfant illégitime. Durant 9 mois, elle a refusé de donner le nom du père. Ce dernier demeurait introuvable, et la maison de Alvarès semblait condamnée à l'opprobre et à la disgrâce. Cette nuit-là, le miracle continua; Emiliano vint à la vie et Esther conserva la sienne. Dès que l'aube eut pointé le bout de son nez, et que la pluie eut disparu, les portes de l'Alcaraz s'ouvrirent pour laisser apparaître une silhouette; Esther fût jette à la rue, avec pour seul bagage son nouveau né et ses vêtements encore ensanglantés. Son père en personne la mit à la porte, en lui jetant un étrange paquet qui émit un étrange bruit mécanique; la seule chose que le père du nouveau-né avait laissé à sa mère, avant de disparaître.

- Tu n'es plus ma fille. Plus rien.
- Pèr-..!

Alors que la jeune femme tentait de s'expliquer, entre quelques sanglots, un bruit caractéristique vint briser son monologue. Les portes de l'Alcazar se refermait. Plus jamais cette maison ne serait la sienne. Plus jamais.

VERS 1486 - GRENADE, ROYAUME DE GRENADE, TREFOND DE LA VILLE 11 ans. C'était le temps qui était passé depuis cette nuit où Emiliano vit le jour, et où il avait été jeté à la rue. 11 ans de bataille, de survie, à lutter contre les dégâts de la pauvreté et de la guerre, aux côtés de sa mère. Très tôt, le garçon avait du apprendre à se débrouiller de lui-même pour subvenir à ses besoins, à ceux de sa mère. tout simplement pour survivre. Sa vie, si on pouvait la qualifier comme ça, avait chaque jour les allures d'une bataille. Encore plus depuis que sa mère avait contracté un étrange mal, qui l'affaiblissait de jour en jour et menaçait de plus en plus de l'achever. 11 ans après cette nuit qui avait marqué le début de sa vie, la journée qu'il s'apprêtait à vivre allait marquer le début d'une nouvelle ère pour lui. C'était pourtant une journée classique qui se déroulait; il s'était levé dès l'aube pour pouvoir subtiliser de la nourriture pour sa mère au marché, pendant que les marchands étaient trop occupés à s'installer sur la grande place de Grenade. Ce jour-là, son butin fût maigre, mais il fallait toujours se réjouir d'en avoir un; il ramena chez lui quelques oranges, qu'il comptait partager avec sa mère. En chemin, il céda sa propre part à un enfant de sa rue qui avait l'air d'être encore plus affamé que lui. En passant le pas de sa porte, il ne se doutait pas qu'il allait passer d'une vie à l'autre. Deux soldats de l'armée de la ville étaient assis chez lui, près de sa mère. Il comprit immédiatement ce qui se passait, dès lors que sa mère lui adressa un regard désespéré; ils étaient là pour lui. En effet, le royaume de Grenade était en guerre contre les envahisseurs venus du reste de l'Espagne. Déchu de ses privilèges de noblesse dès la naissance, il n'avait pas d'autres choix; il devait s'engager. Evidemment, il contesta la décision des militaires. Il hurlait, il se débattait, il suppliait même; il ne pouvait abandonner sa mère. Elle mourrait sans lui, c'était évident. Les voisins ne tardèrent pas à que réunir autour de la porte, tant le bruit cumulés des soldats, des cris de rage du fils et des pleurs de la mère, tant leur désespoir était audible. Dans une rage noire, il tenta de s'attaquer physiquement à ces soldats venu pour détruire ce qu'il restait de sa famille. Sa tentative fût avorté d'un unique coup, et il s'effondra assumé sur le sol de sa maison. À son réveil, il retrouva sa mère, et les mêmes soldats. Emiliano le savait, il ne pouvait éviter son destin; c'était un acte de rébellion qu'il était en train de commettre. La réalité n'en demeurait pas moins insupportable. Les soldats en avaient assez, et devenaient de plus en plus menaçant. C'est finalement sa mère qui prit la parole.

- Hijo.. Le temps est venu. Nous le savions, tu ne pourrais demeurer au près de moi éternellement. Tu dois aller avec eux.
- Tu mourras sans moi, je ne peux m'y résoudre. Quitte à mourir, autant le faire ici. Autant le faire chez moi.
- Jamais je n'aurais l'égoïsme de mon père, tu entends ? Jamais ma vie ne prendra le pas sur la tienne, fils. Je survivrais à ton départ, pas à ta mort.
- Mad-...
- Il suffit !

Les deux brutes avaient décidé que le temps était écoulé. Ils saisirent le garçon, le trainant de force vers la porte. Dans une raille faiblarde, Ester parvint à retenir l'attention des soldats, afin de leur remettre un étrange colis emballé dans un drap de sang. " C'est à lui ". Les soldats ouvrirent le paquet, et tombèrent sur une rapière scintillante, comme si elle venait de sortir des forges de la ville. Sa garde était représenté par un loup, et gravés de symboles que personne ne parvenaient à lire. Un langage scandinave, en conclura plus tard un érudit de la ville. En se faisant trainer dehors, Emiliano adressa ses derniers mots à sa mère.

- ON SE REVERRA ! JE TE LE JURE !

Emiliano n'avait jamais été aussi sincère dans ses paroles. Pourtant, c'était la dernière fois qu'il vit sa mère. Elle passa l'arme à gauche quelques semaines après son départ.

VERS 1490, SIEGE DE GRENADE - PORTES DE LA CITÉ.. Le sang. C'est cette odeur qui régnait sur le champ de bataille en maître, émanant des corps scarifiés des soldats tombés au combat. Certains de ces soldats étaient ses amis, avec qui il lié des amitiés fortes. En voyant le cadavre d'un de ses camarades, il ne pût s'empêcher à la journée qui avait marqué le début de sa carrière militaire. Cela faisait déjà 6 ans; pourtant, rien n'avait changé dans la vie d'Emiliano. La guerre, juste la guerre. À vrai dire, si. En 6 ans, il était passé d'un enfant des bas fond de la ville à un homme, un soldat compétent. Ses pensées furent vite dissipée par la charge meurtrière d'un soldat ennemi. Une estocade, c'est tout ce qu'il avait fallu à Emiliano pour anéantir la menace. Tuer, c'était devenu la norme. Se battre encore plus. La bataille qui faisait rage devant les portes de la ville était à l'image de la vie du jeune homme, un combat effréné. Après tout, c'est dans son propre environnement qu'on évolue le mieux; le champ de bataillé était sa maison. Cependant, la bataille tournait en défaveur de son camp et sa cohorte commençait à se faire décimer par les forces ennemies. Le repli devait être assuré, et le garçon en prit sa tête. La ville ne tomberait pas sous sa garde. Ses camarades ne mourraient pas sous ses yeux. La mort était le seul motif de cessez-le-feu. Malgré ses efforts, le nombre l'emporte toujours. Le repli se refermait sur lui-même, les ennemis fluctuaient de toute part. Une lame. C'est ainsi, en quelques secondes, une simple inattention, qui vient mettre un terme à 17 ans d'existence. 17 ans de guerre. En tombant au sol, en se vidant de son sang, il fût d'abord fier. Fier d'avoir sauvé quelques vies. Fier d'être mort au combat. Mort en défendant sa cause. Après la fierté, la culpabilité. il avait promis à sa mère de la revoir. Il avait failli à son serment. Sentant la mort arrivé, il se dit que c'était le bon moment pour prier. Personne ne répondit jamais à sa prière.

Du moins, c'est ce qu'il pensait.


VERS 1490 JUSQU'A NOTRE ERE - FOLKVÀNGR, ROYAUME DE FREYJA... Le jour de sa mort, on fit plus que répondre à sa prière: on donna une seconde chance à Emiliano. Mort en défendant sa cause, il se réveilla dans le royaume de Freyja, Folkvàngr, pour devenir un Einherji de la déesse, destiné à combattre pour elle lorsque le Ragnarok arrivera. La guerre, présente ou future, était encore une fois ce qui allait rythmer sa vie. Là-bas, il découvre des choses qu'il n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer avant: notamment le rire, le bonheur, la vie. Il opère de profond changement sur lui-même, et goûte enfin à une vie qu'il semble apprécier. À Folkvàngr, sa présence fait parler; un fils d'Odin devrait demeurer à Asgard, près de son père, et non près de Freyja. Sa position atypique au sein du royaume de la déesse de la Magie ne l'empêche pas de progresser et de devenir un des plus fidèles Einherji de la déesse, jusqu'à devenir un demi-dieu réputé pour ses capacités. En parallèle de son entraînement guerrier, il a l'honneur au cours de son long passage à Folkvàngr de recevoir des leçons d'arts mystiques de la déesse Freyja elle-même, ce qui lui permet de développer des capacités magiques très avancées pour un demi-dieu. Tout semblait lui réussir,  et il n'attendait plus qu'une seule chose: le Ragnarok. C'est un événement récent qui viendra ébranler Yggdrasil et la vie d'Emiliano; la rébellion de Sagá, et la disparition de Loki. Un évènement particulier viendra changer sa vie à tout jamais; à l'issue de ce conflit, le dieu Loki disparaît, en même temps qu'une certaine... Brunnhilda, fille aînée d'Odin. Ce jour-là, il festoyait avec les autres Einherjar de Freyja. Il partageait son repas avec ses camarades de guerre, comme il l'a toujours fait depuis son arrivée à Folkvàngr. Ce jour-là, une colombe vint à se poser sur son épaule, sans rien dire. Les vétérans du royaume savaient ce que cela voulait dire; Freyja en personne cherchait à parler au demi-dieu. Une convocation est toujours incertaine, et comporte sa part de risques. En rejoignant la déesse, Emiliano eut l'intime conviction qu'il laissait quelque chose derrière lui. En trouvant la déesse, il eut la surprise de constater qu'elle n'était pas seule. A ses côtés, un homme à la barbe hirsute, avec un air sévère. Il s'agenouille face à la déesse, sans savoir qui était l'homme qui l'accompagnait. Avant qu'il ne puisse tenter de comprendre, la déesse prit la parole.

- Relève toi, Einherji. Le garçon s'exécutât. Tu m'as servi dignement, avec force et honneur, et tu as fait la fierté du royaume. Tu as fait ma fierté, demi-dieu. Néanmoins, ta place n'est pas au près de moi. Elle est au près des tiens, à Asgard. Chez toi.

- Ce retour à un prix, fils de toute chose. Freyja a su faire de toi un guerrier digne de ton ascendance, ici. Mais ce qui appartient à Freyja doit demeurer à Folkvàngr. En rejoignant Asgard, c'est un nouveau départ qui s'offre à toi. Ta vie ici sera enfouie au fin fond de ta mémoire. Répondre à cet appel aura un coût.

Emiliano se retourna près de Freyja, celle à qui il faisait le plus confiance. La déesse, comme si elle lisait dans ses pensées, se contenta de hocher la tête lorsque les regards des deux individus se croisèrent. Alors il sût, il sût qu'il pouvait suivre cet homme.

- J'accepte.
À ces mots, un arc-en-ciel sembla illuminer le ciel, à la grande surprise du guerrier. Il s'apprêtait à aller dire aux revoir à ses camarades, mais il semblait que le mystérieux invité de la déesse en avait décidé autrement. Il n'eût pas le temps d'exprimer sa surprise que le Bifrost était déjà en train de le transporter chez lui. Alors que l'arc-en-ciel s'abattait sur lui, il aperçut la déesse-guerrière, Freyja. Le bruit généré par le Bifrost l'empêchait de l'entendre, mais il était presque sur d'avoir entendu des adieux. Alors qu'il sentait son corps se faire transporter, et son esprit se vider suite à son choix, il entendit de façon distinctive la voix du mystérieux invité de Freyja.

- Bonne chance, fils..! »




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